Que faire avec Juraj Slafkovsky?

Dans quelques semaines, le championnat du monde de hockey junior se déroulera du côté de Halifax et ce n’est qu’une question de temps avant les pays dévoilent leur formation.

En attendant, il est toujours intéressant de spéculer sur les joueurs qui évoluent présentement dans les rangs professionnels et qui seront prêtés pour qu’ils puissent participer à ce prestigieux tournoi. Cela dit, il est justifié de se demander si le CH ne devrait pas prêter Juraj Slafkovsky à la Slovaquie puisque cette décision ferait du sens à bien des niveaux selon moi.

Tout d’abord, Slafkovsky est constamment placé sur un 4e trio avec des joueurs moins doués offensivement et il joue en moyenne une dizaine de minutes par match. L’envoyer au championnat du monde lui permettrait de jouer avec son bon ami, Filip Mesar, mais de jouer dans un rôle offensif afin de retrouver un peu plus de confiance. Rappelons qu’il avait offert une performance spectaculaire aux Jeux Olympiques et au championnat du monde l’an dernier et c’est en grande partie la raison pour laquelle il avait grimpé dans les classements en vue du repêchage.

Pour le CH, cela pourrait être bénéfique aussi puisque l’équipe pourrait placer un joueur dont le rôle cadrerait mieux sur un 4e trio. Je pense aussitôt à Michael Pezzetta qui a raté sa part de matchs depuis le début de la saison et je pense vraiment que son énergie rendrait le 4e trio plus efficace qu’avec Slafkovsky.

Le Rocket par la suite?

Lorsque Slaf sera de retour du tournoi, le CH doit se demander si le Rocket pourrait être la solution pour son choix de premier tour en 2022. Nous n’avons qu’à penser à Shane Wright qui s’illustre offensivement depuis qu’il a été cédé dans la LAH et je pense que Slaf aurait besoin d’un chemin semblable pour devenir meilleur. De plus, le Rocket connaît beaucoup de difficulté depuis le début de la saison et l’ajout de Slafkovsky offrirait un second souffle à une attaque pauvre en talent brut. Encore une fois, le but ici est que Slaf ait des minutes de qualité et surtout, un rôle offensif au sein de son équipe, ce qui n’est présentement pas le cas avec le CH.

Et vous, que feriez-vous avec Slafkovsky?

Crédit photo : Graham Hughes / La Presse