Repêchage LNH 2015 : Ducks d’Anaheim

Les Ducks ont passé bien près de participer à la finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 2007, mais les Blackhawks de Chicago ont eu le dessus lors du match ultime entres les deux équipes. Que manque-t-il aux Ducks pour accéder à la prochaine étape?

Les choix 

1re ronde : choix de ANA

2e ronde : aucun

3e ronde : choix de DET et choix de VAN

4e ronde : aucun

5e ronde : choix de ANA

6e ronde : choix de ANA

7e ronde : aucun

Les tendances entres 2010 et 2014

Depuis le repêchage de 2010, les Ducks d’Anaheim ont repêché un total de 33 espoirs et parmi ce lot, la moitié des sélections (16 choix) étaient des attaquants. Au cours de cette période, les recruteurs des Ducks ont vu juste avec les gardiens de but. Lors de la deuxième ronde en 2011, un certain John Gibson a endossé le chandail des Ducks et un an plus tard, Frederik Andersen fut une autre sélection de la formation californienne et c’est exactement sur ce duo que Bruce Boudreau a misé au cours de la saison 2014-2015.

Lors qu’on compile chaque choix des Ducks, on constate que les circuits américains  sont très populaires au sein de l’organisation puisqu’elle a repêché un total de 13 espoirs qui évoluaient aux États-Unis lors de leur année de repêchage. En revanche, la LHJMQ est le circuit majeur le plus ignoré au Canada avec deux sélections et la WHL suit tout juste derrière avec trois. Du côté de la OHL, la ligue a fourni de très bons espoirs au Ducks, surtout en première ronde. En effet, Anaheim a utilisé à trois reprises un choix de première ronde lors des cinq dernières cuvées pour sélectionner un produit de la populaire ligue de l’Ontario. Les sélections furent Cam Fowler (2010), Rickard Rakell (2011) et Nick Ritchie (2014).

En Europe, la Suède est un choix populaire au sein des Ducks avec un total de sept joueurs sélectionnés. La Finlande et la République Tchèque complètent le portrait européen avec une sélection chacune.

Pourcentage de réussite

Les Ducks ont une excellente moyenne au bâton entre le repêchage de 2010 et celui de 2012 avec un total de 11 espoirs sur 23 qui ont au moins disputé une rencontre dans la LNH. Il faut également noter que parmi les joueurs qui n’ont pas goûté à la LNH, plusieurs sont encore aux études aux États-Unis donc il ne faudrait pas être surpris d’en voir quelques uns percer l’alignement lors des prochaines années. Les Ducks ont beaucoup de succès lors des trois premiers tours. Entre 2010 et 2012, ils ont repêché des joueurs comme Cam Fowler, Emerson Etem, Devante Smith-Pelly, Rickard Rakell, William Karlsson, John Gibson, Hampus Lindholm et Frederik Andersen dans le top 90 (3 premières rondes). Ces joueurs ont tous joué au moins un match avec l’équipe cette saison.

La bonne nouvelle pour eux est que d’autres espoirs de qualité cogneront à la porte éventuellement. Seulement en défensive, Shea Theodore, Marcus Pettersson et Brandon Montour démontre de belles choses et à l’attaque, Nick Ritchie est le plus bel espoir de l’organisation, un gros merci à la transaction de Bobby Ryan. Ritchie a été sélectionné au 10e rang en 2014 par Anaheim.

Les besoins

Il ne manque pas grand chose aux Ducks pour soulever la Coupe Stanley, mais la pièce manquante ne sera pas facile à trouver. Les Ducks ont besoin d’un marqueur naturel pour épauler Corey Perry. Depuis deux ans, ils ont essayé plusieurs combinaisons dans leur top 6 et certains joueurs comme Kyle Palmieri et Matt Beleskey ont bien fait. Par contre, dans les deux cas, ils ne sont pas des marqueurs naturels qui ont le potentiel de marquer régulièrement 30-35 buts par saison. Idéalement, un ailier gauche serait la bienvenue puisque les deux ailiers droits dans le top 6 sont Perry et Silfverberg et au centre, Bruce Boudreau peut compter sur Ryan Getzlaf et Ryan Kesler.

Top 3 des sélections de première ronde de HSD

1. Jake DeBrusk (Swift Current, WHL)

DeBrusk a démontré dans la WHL qu’il pouvait trouver le fond du filet régulièrement avec un total de 42 buts avec les Broncos de Swift Current, une équipe qui n’était pas vraiment parmi les plus compétitives du circuit. C’est un attaquant qui n’est pas très imposant, mais il peut battre les autres à un contre un avec ses habiletés individuelles. Il n’a pas peur d’aller dans le traffic, ce qui cadre avec le style robuste des Ducks. Cependant, DeBrusk est classé au 19e rang des meilleurs espoirs en Amérique du Nord donc il se pourrait très bien qu’il ne soit plus disponible lorsque les Ducks parleront. Une transaction pourrait donc s’imposer.

2. Paul Bittner (Portland, WHL)

Paul Bittner est un autre produit de la WHL qui a connu une bonne saison lors de la campagne 2014-2015. L’Américain de six pieds et quatre pouces et 203 livres a touché la cible à 34 reprises en plus d’ajouter 37 mentions d’aide à sa fiche en 66 rencontres. Bittner cadrerait parfaitement avec les Ducks puisqu’il aime bien jouer la carte de la robustesse. Toutefois, la question qu’on se pose dans son cas est : quelle est sa vraie valeur? Il a joué avec les Winterhawks de Portland, une équipe qui comptait encore sur des très bons éléments donc il doit prouver qu’il n’a pas gonflé sa fiche à cause de ses coéquipiers.

3. Anthony Beauvillier (Shawinigan, LHJMQ)

Le produit des Cataractes de Shawinigan a connu une excellente saison avec une récolte de 42 buts et 52 passes en 67 matchs. C’est dommage que son gabarit ne soit pas le plus avantageux parce qu’il serait probablement classé plus haut que le 33e rang chez les espoirs en Amérique du Nord. Beauvillier a la mentalité d’un marqueur naturel. Lorsqu’il a la chance de décocher un lancer de qualité, il saisit cette opportunité. Par contre, il est également capable de préparer des jeux pour ses coéquipiers, mais c’est vrai qu’il est parfois égoïste avec la rondelle. Il peut jouer autant au centre qu’à l’aile.

Top 5 des meilleurs espoirs selon HSD

1. Nick Ritchie

2. Shea Theodore

3. Nicolas Kerdiles

4. Marcus Pettersson

5. Brandon Montour

Crédit photo : Bill Streicher/USA Today Sports

@MaximeDuquet

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