Repêchage LNH 2015 : Flames de Calgary

Les Flames ont fait un gros pas dans la bonne direction cette saison en accédant au deuxième tour des séries éliminatoires. Toutefois, il reste encore quelques éléments à ajouter afin de rendre cette équipe encore plus compétitive.

Les choix 

1re ronde : choix de CGY

2e ronde : choix de CGY, choix de VAN, choix de WSH

3e ronde : choix de CGY, choix de WSH

4e ronde : aucun choix

5e ronde : choix de CGY

6e ronde : choix de CGY

7e ronde : choix de CGY

Les tendances entre 2010 et 2014

Les Flames ont bien réparti leurs choix au cours des cinq dernières années. Sur 30 espoirs, ils ont repêché 16 attaquants, 11 défenseurs et 3 gardiens de but. Avec leurs choix de première ronde, ils ont toujours opté pour des attaquants et ils n’ont repêché qu’à une seule reprise un défenseur lors des deux premières rondes et c’était Patrick Sieloff en 2012. Chez les gardiens de but, deux sur trois ont été repêchés dans les trois premières rondes, soit Jon Gillies (3e ronde en 2012) et Mason McDonald (2e ronde en 2014)

La formation de l’Alberta semble bien aimer les produits de l’Ouest puisque 43% (13 espoirs) des choix entre 2010 et 2014 proviennent de la WHL. En deuxième position, on retrouve les circuits américains avec sept sélections  et par la suite, Calgary a pigé un peu partout avec trois espoirs dans la OHL, deux dans la LHJMQ et un en, Suède, en Finlande, en Russie, dans la AJHL et dans un collège québécois.

Pourcentage de réussite

Les Flames ont plusieurs espoirs qui ont disputé au moins un match dans la LNH. Entre les repêchages de 2010 et de 2012, 64% (11 sur 17) des joueurs repêchés ont vu de l’action dans le circuit Bettman. Toutefois, dans la moitié des cas, ils ont joué moins de 10 matchs et deux joueurs parmi ce lot ont joué leur première rencontre dans la LNH avec une autre formation, soient Laurent Brossoit (Edmonton) et Patrick Holland (Montréal). Parmi ceux qui ont joué plus de 10 matchs avec les Flames, seul Johnny Gaudreau a réussi à décrocher un rôle important au sein de l’équipe. Dans les autres cas, ce sont tous des joueurs de soutient.

Toutefois, la cuvée de 2013 promet énormément avec les trois choix de première ronde, soient Sean Monahan, Morgan Klimchuk et Émile Poirier. D’ailleurs, Sean Monahan s’est déjà taillé un poste avec l’équipe et il a déjà récolté une première saison de 30 buts à sa deuxième année seulement dans le circuit. Dans le cas d’Émile Poirier, il a également goûté à la LNH en disputant six rencontres et il a connu une bonne saison dans la AHL avec 42 points en 55 matchs.

Les besoins

Les Flames ont deux besoins principaux à combler. Tout d’abord, ils ont besoin d’un défenseur pouvant jouer parmi les deux premières paires puisque la relève n’est pas très solide à cette position. De préférence, ce défenseur doit être droitier puisque le groupe actuel de défenseurs ainsi que la majorité des meilleurs espoirs à cette position sont gauchers. Le deuxième besoin est un marqueur naturel à l’aile. Parmi les meilleurs espoirs à l’aile, aucun parmi eux ont le potentiel de devenir des marqueurs réguliers de 30 buts et plus par année.

Top 3 des choix de premières ronde de HSD

1. Jérémy Roy (Sherbrooke, LHJMQ)

Le défenseur du Phoenix de Sherbrooke est classé 21e chez les espoirs Nord-Américains, mais les Flames doivent quand même le sélectionner au 16e rang. Roy est un défenseur qui peut tout faire sur une glace et son flair offensif est très solide. Je le verrais bien avec Mark Giordano en avantage numérique sur la première vague puisque le jeu à cinq contre quatre est une de ses forces. Il patine bien, il est capable de distribuer des bonnes mise en échec et c’est un jeune très mature pour son âge.

2. Thomas Chabot (Saint John, LHJMQ)

Même s’il n’est pas droitier, le défenseur des Sea Dogs pourrait cadrer avec les Flames. Il est mobile, il est capable de produire et sa volonté de vouloir réussir est énorme. Il possède déjà un bon gabarit même s’il peut encore ajouter de la masse musculaire.

3. Noah Juulsen (Everett, WHL)

Le défenseur des Silvertips est un peu dans le même moule que Jérémy Roy. Il est capable de produire offensivement, il se débrouille bien dans sa zone également et il n’a pas peur de s’engager physiquement. Toutefois, il est moins mobile que le défenseur québécois et il doit travailler sur son coup de patin afin d’être plus efficace. Il est très à l’aise lorsqu’il a le contrôle de la rondelle et il panique rarement avec celle-ci.

Top 5 des meilleurs espoirs selon HSD

1. Emile Poirier

2. Jon Gillies

3. Morgan Klimchuk

4. Patrick Sieloff

5. Kenny Agostino

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Crédit photo : Matt Slocum/Associated Press

@MaximeDuquet

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